Archives de la catégorie : cinémathèses
Star Wars ou la crise des élites
The lobster, propos à mémoire de forme (De Yorgos Lanthimos, 2015)
Une allégorie, si folle soit-elle, ne sombrera pas dans le ridicule, aussi longtemps en fait qu’elle conserve cette épine dorsale de vérité qui la maintient dans l’état de réalisme le plus irréfutable. C’est ainsi que The Lobster réussit à tenir le récit le plus onirique dans les bornes d’une crédibilité…
Nymphomaniac, dialogue avec Platon (De Lars von Trier, 2013)
Shokuzai, la loi des séries (Kiyoshi Kurosawa, d’après le roman de Kanae Minato, 2012)
Une petite fille, Emili, est assassinée sous les yeux de quatre de ses camarades de classe. Un événement traumatique initial qui entraînera quatre séries causales. Deux séries causales s’enclenchent d’abord. Ce sont les premier et second chapitres, intitulés Celles qui voulaient se souvenir. Que veulent celles qui voulaient se souvenir…
Mud, de l’in-visible au di-visible (Jeff Nichols, 2013)
Dans Mud, Jeff Nichols exploite l’idée — très ordinaire — selon laquelle les relations humaines seraient troublées par leur confusion. Le personnage de Mud, un vagabond, surgit ainsi dès la première image auprès de deux enfants qu’il s’apprête à instrumentaliser. La narration nous l’indique clairement par un détail : Mud…
Deliverance, fugue et contre-fugue (John Boorman, d’après le roman de James Dickey, 1972)
A Scanner Darkly, une réflexion sur l’identité (Richard Linklater, d’après Philip K. Dick, 2006)
Dans les dernières minutes du film de Richard Linklater, A scanner Darkly, un employé d’un centre de désintoxication répète par deux fois : « nous sommes un circuit fermé », auquel le héros fait écho à son tour. Cette triple occurrence permet au spectateur de ressaisir rétrospectivement un scenario dont l’intrigue…