Nymphomaniac, dialogue avec Platon (De Lars von Trier, 2013)
Surfaces : d’un chiasme
Surfaces : transparence et négation
(…) Diagon et transverse ne sont pas les seules concrétisations possibles de cette démarche de création et d’exploitation de concepts. Les surfaces se présentant comme autant d’anti-barres de Scheffer — (p.q).-(pq) pourrait être leur crédo, — elles autorisent un certain nombre de découpes et d’agencements autour des conjonctions de coordination.…
Shokuzai, la loi des séries (Kiyoshi Kurosawa, d’après le roman de Kanae Minato, 2012)
Une petite fille, Emili, est assassinée sous les yeux de quatre de ses camarades de classe. Un événement traumatique initial qui entraînera quatre séries causales. Deux séries causales s’enclenchent d’abord. Ce sont les premier et second chapitres, intitulés Celles qui voulaient se souvenir. Que veulent celles qui voulaient se souvenir…
Mud, de l’in-visible au di-visible (Jeff Nichols, 2013)
Dans Mud, Jeff Nichols exploite l’idée — très ordinaire — selon laquelle les relations humaines seraient troublées par leur confusion. Le personnage de Mud, un vagabond, surgit ainsi dès la première image auprès de deux enfants qu’il s’apprête à instrumentaliser. La narration nous l’indique clairement par un détail : Mud…
Surfaces : entre diagon et transverse
(…) attardons-nous quelques instants encore avec Montesquieu. Celui-ci utilise massivement, d’un bout à l’autre de son œuvre, un philosophème que j’appellerai par économie la transverse (et qui dérive parfois chez lui en vases communicants), philosophème selon lequel la qualité varie avec la quantité, ou encore : la quantité fait varier la nature…
Surfaces : une question d’honneur
Tout commence comme toujours par deux philosophèmes contradictoires, qu’un succès plus de deux fois millénaire a hissés au rang de lieux communs. Selon ces philosophèmes, (i) (la couleur étant indivisible) les œuvres de l’esprit se multiplient en se partageant, tandis que (ii) les choses matérielles se divisent en se multipliant.…
Deliverance, fugue et contre-fugue (John Boorman, d’après le roman de James Dickey, 1972)
La fibre et la gouache…
La fibre et la gouache Tordues ainsi que des crinières Fourbues de cris gelés par l’attente Les rais abdominaux Larvés dans la gorge folle De l’ardente passée faune Le rostre vissé à la carne Son noyau casqué d’un ongle Frit pleutre dans cette flaque Pansu de caques…
Ta peau…
Ta peau Disloque l’atome Disloque Athènes Disloque l’altière espérance Et le ricanement des gonds dans l’immeuble trouble ma fumée d’une ancienne présence Il y a de l’ammoniac évaporé dans les carreaux De la laitance De l’amer Du lacrymal surtout J’ai un peu dormi J’ai trouvé ton odeur…